
J’agis avec ENGIE en adoptant une éco-conduite
Le bruit est un problème de santé publique qui touche tout le monde et n’a pas de frontières. En Europe, 20% des citoyens, soit près de 113 millions, sont exposés à des niveaux sonores trop élevés et dangereux pour la santé(1). Au travail, à la maison, dans la rue, les nuisances acoustiques sont nombreuses et de sources variées. La voiture, et les véhicules motorisés en général, fait partie des premiers sur le banc des accusés. Pourtant, la voiture électrique change la donne. On lui reproche même l’inverse, l’absence de bruit généré.
Le contrôle technique est une obligation pour permettre à une voiture de circuler sur la voie publique. Le niveau de pollution fait partie des points abordés. Bien que la pollution sonore soit vérifiée, elle n’est pas soumise à une obligation de contre-visite lors d’un avis défavorable. Cependant, cela devient un point de négociation au moment de la revente du véhicule.
Comme mentionné plus haut, véhicule électrique dispose aujourd’hui de l’obligation d’émettre au moins 56 dB jusqu’à 19 km/h. Cela signifie que même à basse vitesse en ville, il doit être possible d’entendre la voiture arriver. Étant donné qu’une voiture électrique ne génère pas de bruit naturellement, cela nécessite l’installation d’un AVAS (Acoustic Vehicle Alert Systems).
À titre de comparaison, on estime qu’à 30 dB il est difficile de communiquer par la parole. Un marteau-piqueur à 2 mètres de distance de vous émettra environ 100 dB jusqu’à vos oreilles. Notons que le seuil de douleur se situe à environ 120 dB. Ces valeurs sont bien entendu à titre indicatif et se situent dans des moyennes(4).