Mobilité douce, quelles sont les solutions accessibles ?

Article Conseils pratiques

Vélos en libre-service, trottinettes, voitures électriques… Les pratiques et les moyens de transport peu polluants gagnent peu à peu du terrain. Pour les déplacements urbains ou pour les trajets plus longs, les transports alternatifs ou mobilité douce facilitent le passage vers une mobilité plus verte.

Découvrez les différentes solutions disponibles, selon votre situation, pour instaurer petit à petit des habitudes de mobilité plus respectueuses de l’environnement.

Qu’est-ce que la mobilité douce ?

Au sens strict, la mobilité douce regroupe les modes de déplacement non motorisés. Ainsi, la marche à pied est la mobilité douce par excellence, mais il y a aussi les vélos mécaniques, les vélos à assistance électrique, les trottinettes, les skates et rollers…

Par extension, les solutions de mobilité douce incluent également les pratiques de déplacement qui sont moins nuisibles pour l’environnement. Autrement dit, les moyens de transport qui émettent moins de CO2 et réduisent la pollution de l’air. C’est notamment le cas de l’autopartage, des transports en commun et du véhicule électrique.

Qu’il s’agisse de déplacements dans la ville, dans le cercle périurbain ou les déplacements locaux sur de longs trajets, chaque situation nécessite une solution de mobilité douce adaptée.

Le vélo, premier allié de la mobilité urbaine

Pour les trajets domicile-travail qui sont généralement courts, la bicyclette représente une solution idéale. Les pistes cyclables permettent d’échapper aux embouteillages et aux problèmes concernant les parkings. Les vélos en libre-service sont très pratiques dans les grandes agglomérations. Les salariés peuvent bénéficier d’un forfait mobilité durable de 500 € s’ils se rendent au travail à vélo. Les vélos à assistance électrique, qui peuvent faire l’objet d’aide à l’achat, représentent une alternative intéressante à la voiture individuelle. Ils ne nécessitent pas d’effort physique excessif et sont donc adaptés à tous les âges.

Les moyens de glisse comme les trottinettes électriques ou le skate cruiser tendent également à gagner du terrain. Ils sont bien adaptés pour se rendre au travail. De plus en plus d’entreprises prévoient des places de stationnement pour ces engins ainsi que les bicyclettes pour les adeptes du vélotaf.

Mobilité partagée, pour les déplacements au quotidien aussi bien qu’occasionnels

Le covoiturage consiste à partager une auto durant un trajet déterminé. Par exemple, lors de déplacements quotidiens vers le lieu de travail, un conducteur peut prendre un passager qui va sur le même axe routier. Cela peut également se faire lors d’occasions spécifiques comme les départs en week-end ou en vacances. L’existence de plateformes dédiées facilite beaucoup ce mode de déplacement. Les passagers ne paient pas le trajet proprement dit, ils participent seulement aux différents frais (carburant, péage, entretien).

L’autopartage, pour sa part, consiste à mettre l’auto à disposition d’usagers en échange du paiement d’un forfait ou d’un abonnement. L’autopartage se pratique entre particuliers ou auprès d’un service spécialisé en véhicules libre-service. Même les entreprises peuvent recourir à cette solution de mobilité pour ses salariés.

Le partage permet d’optimiser les moyens de transports individuels, et de réduire les émissions de gaz à effet de serre en augmentant l’effectif des usagers pour chaque voiture. En effet, l’empreinte carbone est ainsi divisée par le nombre de passagers.

La voiture électrique, une solution d’avenir

Les véhicules électriques s’inscrivent parfaitement dans la logique de la mobilité douce. Pouvant être alimentées à l’aide d’une énergie renouvelable, elles contribuent en même temps à améliorer la qualité de l’air. En effet, ces voitures zéro émission ne dégagent pas de CO2 lorsqu’elles circulent. Leur empreinte carbone se limite à la fabrication.

Grâce aux aides comme la prime à la conversion et le bonus écologique, les automobiles électriques représentent un moyen de transport accessible qui vous permet de passer à une mobilité plus douce en maîtrisant vos dépenses. Le coût à l’achat est d’ailleurs rapidement amorti par les économies réalisées sur la consommation. Le seul doute qui subsiste chez les conducteurs concerne l’autonomie. Néanmoins, le nombre de bornes de recharge actuel se multiplie, et le maillage territorial se renforce. En adoptant un plan de déplacement bien précis sur les longs trajets, il est donc facile d’éviter les pannes.

Vous avez des questions ?

La mobilité douce regroupe les moyens de transport peu polluants, de préférence sans moteur. Il s’agit donc d’un ensemble de solutions pratiques à adopter au quotidien, comme la marche, le vélo ou le covoiturage. La mobilité durable représente pour sa part une stratégie de mobilité avec un aspect plus politique. Elle inclut notamment l’aménagement du territoire pour favoriser la mobilité douce, par exemple avec l’installation de rues exclusives pour piétons ou de routes cyclables.

Moins polluante, économique et fonctionnant avec une énergie renouvelable, la voiture électrique est le moyen de transport idéal dans les villes durables. Par ailleurs, elle permet de parcourir toutes les distances grâce aux bornes rapides.

La marche est à la fois saine et économique sur tous les plans, mais elle est uniquement adaptée aux courtes distances. Pour les distances courtes à moyennes, le vélo (mécanique ou VAE) et la trottinette électrique peuvent convenir. Pour les trajets plus longs, mieux vaut se tourner vers les transports en commun (train), la voiture partagée ou la voiture électrique.

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