Comprendre les normes d’homologation WLTP

Article Véhicule électrique

Les nouveaux modèles de voitures sorties depuis septembre 2017 doivent être testés selon le nouveau protocole WLTP. Les constructeurs indiquent ensuite plusieurs chiffres « cycle WLTP » sur les voitures concernées. Mais comment ces données sont-elles calculées, et sont-elles fidèles à la réalité ?

Qu’est-ce que la norme WLTP ?

WLTP signifie Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedure. L’homologation WLTP est  une procédure constituée de plusieurs tests servant à vérifier la conformité des véhicules neufs aux normes en vigueur. Cela concerne essentiellement la consommation de carburant et des émissions de polluants des voitures thermiques, et de l’autonomie des véhicules électriques. Le nouveau cycle WLTP remplace les normes NEDC initiées dans les années 1990.

Les nouvelles normes WLTP sont progressivement entrées en vigueur de 2017 à 2019, pour les voitures particulières aussi bien que les véhicules utilitaires. Il convient de consulter ces informations avant dacheter ou louer sa voiture électrique. D’ailleurs, les constructeurs automobiles communiquent généralement l’autonomie WLTP de leurs voitures neuves. Par exemple, l’autonomie d’une Tesla Model 3 Grande autonomie est de 602 km suivant le cycle WLTP.

Comment est calculée la norme WLTP ?

Les tests sont effectués sur le banc d’essai, dans des conditions de conduite censées être plus proches de la réalité.

Parmi les critères de calcul retenus, on retrouve :

  • La température de départ fixée à 14 °C ;
  • Une vitesse moyenne de 46 km/h et une vitesse maximum de 131 km/h ;
  • Une durée de test de 30 minutes ;
  • Une distance parcourue de 23 km ;
  • Une proportion de temps d’arrêt de 25 % ;
  • Une simulation de conduite proportionnée à 52 % en cycle urbain et 48 % en cycle mixte.

Les émissions polluantes, l’autonomie et les différents éléments constituant l’homologation WLTP sont donc relevés durant ces tests. Toutefois, l’autonomie WLTP est différente de l’autonomie réelle, comme nous l’avons constaté en passant au crible l’autonomie de 20 véhicules électriques.

Le test RED offre un complément

Pour compléter les tests d’homologation WLTP réalisés en laboratoire, il y a le test Real Driving Emissions (RDE) qui sert à relever les émissions réelles des véhicules.

Un dispositif placé au niveau de l’échappement permet de mesurer les émissions de particules fines et d’oxydes d’azote (Nox). Le test effectué dans des conditions réelles dure 90 à 120 minutes et se divise en 3 parties sur des trajets différents :

  • En zone urbaine, avec une vitesse limitée à 60 km/h ;
  • Hors agglomération (sur routes), avec une vitesse allant de 60 km/h à 90 km/h ;
  • Sur l’autoroute, à une vitesse allant de 95 km/h à 145 km/h.

Ces tests permettent de voir si les émissions relevées respectent les exigences européennes.

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FAQ

La New European Driving Cycle (NEDC) est une procédure d’essai entrée en vigueur en 1992 et remplacée par la WLTP depuis 2017. Comparativement, les données WLTP sont plus proches de la réalité, car les tests sont plus exigeants. Par exemple, la durée des tests NEDC est de 20 minutes pour 11 km contre 30 minutes pour 23 km pour la procédure WLTP.

La rubrique V de la carte grise correspond aux informations environnementales. Le champ V7 indique le taux d’émission de CO2 d’un véhicule, exprimé en grammes par kilomètre. Pour un véhicule électrique, il indique 0.

Un véhicule Crit’air 1 comporte une motorisation hybride rechargeable ou fonctionnant au gaz. Il doit émettre moins de 120 g de CO2 par kilomètre parcouru pour les véhicules particuliers, et moins de 175 g de CO2 par kilomètre pour les utilitaires légers.

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(1) « Jusqu’à 3x plus rapide » : différentiel de vitesse de charge constatée entre une borne de puissance 7,4 kW (32A) et une prise murale (8A). 

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